Il existe bien des façons et des moyens pour conter une histoire. Mon livre passera par la voie numérique, mais avant l’avènement d’internet, avant même le livre de papier, les histoires vraies ou mythiques étaient passées par toute sorte de conteurs, de troubadours et bardes. Les cowboys du far west savaient aussi partager leurs histoires au coin d’un feu lors du long convoyage d’un troupeau.
Lorsque j’ai voyagé dernièrement en Arizona, j’ai rencontré un tel cowboy. Habitué du guest ranch (ranch touristique), le Tanque Verde, il s’assoit avec vous près du bar, lisse sa moustache blanche et commence à plaquer quelques accords à la guitare. Sa voix s’élève et le voilà qu’il vous déclame ce qu’il appelle lui-même de la poésie de cowboy. Cet homme c’est Tom Chambers. Si vous êtes à l’aise avec la langue de Shakespeare, je vous laisse avec Tom et son accent typique pour un poème qui se termine comme la chute d’une nouvelle:
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