OK Corral : Premier extrait et Facebook !

par | 13 Juin 2018 | L'aventure au galop - T1: OK Corral | 0 commentaires

Et voilà, à force d’en parler j’ai décidé de partager avec vous un petit extrait du 1er tome !

Petits changements suite à la ré-écriture dès ce premier extrait, notre héroïne s’appelle dorénavant Louise et son cheval Arizona-Dream. Je vous laisse découvrir la suite sur ce lien :

N’hésitez pas à me faire vos retours.

Petit extrait du début du livre (public : jeunes adultes / adultes) :

“YeeHaa ! Plus vite Arizona, il faut les semer !” Les balles sifflaient au dessus de ma tête et celle d’Arizona dont les naseaux se dilataient sous l’effort. Je galopais à bride abattue, filant à travers les plaines du far west pour échapper à des bandits de grand chemin. Comment avais-je pu me retrouver dans cette situation ? J’étais bien loin de ma vie dans les Alpes françaises, bien loin du ranch de mes grands-parents. Mais laissez-moi reprendre du début. xxx Je m’appelle Louise, j’ai presque quatorze ans et on dit de moi que je suis une fille joyeuse, enfin en temps normal. Tout a commencé par une journée pluvieuse en plein été. Des orages s’abattaient depuis plusieurs jours mais ce n’était rien par rapport à la tristesse qui remplissait mon coeur. La grande maison de mes grands-parents était presque aussi sombre que le costume de mon père. La robe de ma mère n’était guère plus gaie. En fait il émanait de toutes les personnes présentes une pesanteur que j’aurais fuie en temps normal; la politesse et le recueillement me retenaient de le faire. – Louise, tu ne voudrais pas aller me chercher le thé ma chérie ? Me demanda grand-mère. Sans dire un mot je me dirigeais vers la cuisine. Au moins pour quelques minutes je pouvais échapper au monde des adultes, peut-être même penser à autre chose. Mais ça ne m’empêchait pas de les entendre à travers la cloison. – Je me fais du soucis pour la petite, disait maman. Elle passe ses journées perdues dans ses pensées et n’a pas dit un mot depuis hier. – Ne t’inquiètes pas cela lui passera. Elle était très proche de son grand-père, il lui faudra du temps… Leurs mots se firent lointains. Des larmes salées coulaient sur mon visage. A travers la fenêtre de la cuisine, je pouvais voir Arizona – de son vrai nom Arizona-Dream – paître dans la prairie. Grand-père me l’avait offerte pour mon neuvième anniversaire, la jeune jument avait alors quatre ans. Cinq ans plus tard, elle était toujours aussi belle avec sa robe pie aux taches blanches sur un fond marron. Déjà plus une pouliche, sa musculature était celle d’une jeune adulte encore fougueuse mais calme et toujours à l’écoute de son cavalier. Papy disait que c’était un trait de caractère des Paint-Horses, les chevaux américains que montaient les cowboys. Grand-père racontait souvent des histoires de cowboys, des légendes d’un autre continent où les gens portaient des pistolets, cherchaient de l’or et se battaient avec les indiens. Les indiens d’Amérique comme on dit, pas ceux d’Inde, aurait maugréé grand-père. Il me parlait de Calamity Jane, Billy the kid, Wyatt Earp ou d’O.K. Corral; je ne comprenais pas tout mais il me faisait rêver de grandes étendues où l’on pouvait galoper avec son cheval en toute liberté, de paysages magnifiques aux roches rouges et aux grands cactus où se promenaient buffalo et chevaux sauvages – les fameux mustangs. Il était comme ça mon grand père, d’un autre temps, d’un autre lieu. On aurait dit qu’il sortait d’un vieux western en noir et blanc (d’après lui la télévision n’avait pas de couleur au début, je le croyais sur parole). Je l’aimais mon grand père même s’il m’appelait son petit cowboy. Moi je montais fièrement sur Arizona-Dream et je lui répondais : “Non une cowgirl !”. Ca le faisait rire, et alors que tout le monde regrettait aujourd’hui sa disparition et revêtait avec chagrin son masque de peine, j’esquissais un sourire à l’idée de ce souvenir. Une main se posa sur mon épaule et me fit sursauter. Grand-mère était venue voir pourquoi je m’éternisais dans la cuisine loin des autres. – Désolée de t’avoir surprise ma chérie. Elle se tue et suivit elle aussi du regard la lente marche d’Arizona allant de touffe d’herbe en touffe d’herbe. J’avais envie de la rejoindre pour m’échapper dans les grandes étendues sauvages de Papy. – Viens ma chérie, j’ai quelque chose à te montrer…

Et puisqu’une surprise n’arrive pas seule, voici aussi la page facebook liée à ce blog afin de suivre toute l’actualité sur ce livre :

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Nicolas Delalondre

Auteur auto-édité, aimant la science-fiction et la vie de cowboy.

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