Voilà mon tome 2 en cours de sortie.
Il commence à apparaître sur les différentes librairies en ligne pour sa version broché.
La version numérique devrait bientôt le rejoindre, le temps que les plateformes le référencent.
C’est une partie de l’aventure du tome 2 qui arrive à sa fin. Par aventure, j’entends toutes ces choses que fait un auto-édité:
- écrire, bien sûr.
- s’auto-corriger
- trouver des bêta-lecteurs, les suivre et prendre en compte leurs retours
- trouver un graphiste et travailler sur la couverture
- relire, relire, recorriger et corriger encore et toujours (maudites fautes !)
- se poser la question du format du livre
- mettre le manuscrit en forme pour l’impression broché et numérique
- écrire le 4e de couverture, faire le résumé, décider du référencement (rubriques, mots clefs)
- vérifier 15 fois tout ça (et puis non une seizième fois !)
- croisez les doigts et envoyer le tout à son prestataire d’édition
- préparer des services presse.
- trouver des chroniqueurs, leur envoyer la version électronique et suivre les dates de retour
- chercher des média de diffusion pour la sortie du livre
- trouver des lieux pour faire des dédicaces et organiser son agenda « promotionnel »
- bien sûr, animer ses réseaux, créer des concours, informer sur la sortie du livre (et à l’occasion parler de sa fabrication…)
- Et tout le millier de choses que j’aurais oublié de vous énumérer.
Bref, c’est la grande aventure de l’auto-publication.
Pour moi c’est déjà une deuxième fois.
Est-ce que je suis rôdé à raison d’un livre par an ?
Pas vraiment, j’améliore mon process et essaie d’augmenter la qualité de l’ensemble pour mes lecteurs, mais j’avoue que je n’ai pas toujours autant de temps que je le voudrais (j’ai un boulot à temps plein, et me forme comme cavalier par ailleurs).
Finalement, à chaque sortie c’est une part d’inconnu qui se révèle.
Pour ce deuxième roman, la surprise fut une livraison pour mon stock personnel de 60 exemplaires à l’impression défectueuse (encre noire inégale).
Ni une ni deux, il faut gérer avec l’éditeur et mettre en attente certaines commandes le temps de recevoir des exemplaires « parfaits » (merci aux lecteurs et lectrices que j’ai dû faire patienter).
Un problème d’impression qui n’arrive pas avec le numérique (mais d’autres peuvent intervenir) et que je n’ai pas eu pour mon 1er roman.
Bref, l’auto-édition n’est pas de tout repos, il faut rester exigeant avec soi-même et savoir qu’à certains moments on sera seul pour régler les problèmes.
Mais malgré tout, malgré le marché classique du livre qui nous regarde globalement d’un mauvais oeil, cela vaut le coup.
Quel plaisir de pouvoir amener aux lecteurs, le projet que l’on avait imaginer pour eux sans autre restriction que nos propres choix.
Et si je ne vise pas à remplir les têtes de gondoles, je suis plus qu’heureux lorsqu’un lecteur me dit avoir passé un bon moment avec mon livre.
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