Ce tableau est celui qui trône au dessus de ma cheminée.
Je l’ai ramené de ma dernière escapade aux Etats-Unis alors que je visitais la petite bourgade de Bandera au Texas. Bandera est au milieu du Hill Country, entourée de Guest Ranch. Autant dire que là-bas ça respire Western et vous pouvez même faire une randonnée équestre autour de la ville puis attacher votre cheval sur la Main Street le temps d’une bière ou d’un shopping.
Ce jour là, c’est uniquement ma voiture que j’ai garée sur Main Street. Nous faisions les magasins en quête d’objets typiques et de souvenirs de vacances, ce qui finalement est assez vite dans une petite ville comme Bandera. A part la brocante western près du croisement principal où vous passerez des heures à parcourir les objets d’époque, le reste se concentre dans 3-4 boutiques.
L’une d’entre elles était une boutique de bijoux indiens (principalement des turquoises) et en dehors des bagues, colliers et boucles d’oreilles, le visiteur pouvait aussi explorer de nombreux livres, gadgets ou tableaux. Evidemment, vu les lieux, de nombreux tableaux traitaient des chevaux ou des indiens.
Mon regard a tout de suite été attiré par ce tableau. Peut-être est-ce à cause du cheval à la robe multicolore (bref, certainement un Paint Horse comme ma jument et Arizona-Dream dans mon livre) ou en raison de la décoration indienne de cheval prêt à partir à la guerre ? Je ne sais. Mais je ne doutais pas qu’il trouverait sa place dans mon salon.
Acheter un tableau, rien de très exceptionnel en soit. Mais ce qui fut plus intéressant réside dans les 30 mn avant que je ne sorte du magasin, le tableau sous le bras. Oui, parce que nous sommes au Texas, et il ne faut pas oublier deux choses : l’accueil Texan et la culture du cheval. Très vite, j’ai discuté chevaux avec la vendeuse, si bien que nous échangions nos photos sur portable pour parler de nos chevaux réciproque, ou encore de sa fille qui monte et qui rêve d’aller à Paris (Paris c’est toujours très vendeur hors de France). Ensuite je ne sais comment nous en arrivâmes à discuter de l’histoire de la région. Comment les Comanches kidnappaient les enfants des colons germaniques pour remplacer les guerriers tombés au combat, provoquant de graves représailles. Le temps passa et nous errions dans ce que tout Texan est particulièrement fier : cette sensation de Wildness.
C’est une partie des choses que j’aime avec les gens de cheval ou les régions qui baignent dans cette culture Western, il suffit de parler de nos amis équins et tout un univers insoupçonné s’ouvre à vous.
Il est superbe ce tableau, je comprends que tu te soit arrêté sur lui.