Beaucoup de cavaliers critiquent leurs semblables pour leur peu d’intérêt par la monture elle-même. En effet, certains montent un cheval comme on enfourche une mobylette. La mécanique doit fonctionner tous les jours, quelque soit le temps, et le réservoir toujours être plein.
Malheureusement nombre de cavaliers sont ainsi. Mais peut-être que de votre côté vous aimeriez aller au delà ? Vous venez pour une balade et vous voudriez vous occuper du cheval, ne pas juste vous asseoir dessus pour une promenade ou un cours. En soi c’est une bonne idée. Néanmoins soyons réaliste, si un cheval a des besoins, ce n’est pas en vous voyant une ou deux fois qu’il s’habituera ou s’attachera à vous. Cela demande des mois voire plus et varie d’un individu à l’autre.
Alors que pouvez-vous faire ? Le cheval est un être vivant, et à ce titre, s’occuper de lui et ne pas juste l’utiliser est pour moi une évidence. Malheureusement si vous appelez un prestataire pour une balade, vous aurez vraisemblablement des chevaux prêts à monter lorsque vous arriverez sur les lieux. Ce que vous pouvez faire c’est demander lors de la réservation de pouvoir préparer le cheval (de préférence avec quelqu’un vous conseillant). Si la personne accepte, il suffira de se présenter environ 30 mn avant le départ, et à vous le passage des brosses pour le nettoyer (moment apprécié par le cheval si bien fait), vérifier ses sabots, installer selle et bride.
Autrement dit, au lieu de juste poser vos fesses dessus, vous comprendrez mieux sa préparation et participerez à son bien être pendant la balade (blessures par frottement de salissures, état des sabots, réglage de l’équipement…). C’est l’occasion d’en découvrir plus sur le cheval et son monde.
Le même chose est faisable à la fin de la balade ou du cours. Terminé le cheval qu’on oublie à peine descendu. Il faut à nouveau le brosser, le deseller, vérifier les possibles blessures, voire le nourrir. Il a passé du temps à nous supporter et nous promener, peut-être pouvons nous aussi nous occuper de lui.
Lorsque votre interaction avec un cheval est plus récurrente comme lors de cours, c’est l’occasion de donner un coup de main aux écuries. Si le cheval vit au pré, cela veut dire aller le chercher et le ramener, vérifier le niveau d’eau et de foin, voire distribuer la nourriture… Alors pour moi, on se rapproche un peu plus du cheval – un peu – et non de la mobylette.
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